7 réflexes expliqués pour mieux comprendre votre enfant
- monetre40
- 7 avr. 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 mai 2024

1. Le réflexe de Moro est le « délégué syndical » des réflexes archaïques.
Il est la base de notre sécurité intérieure, notre stabilité et confiance en nous et aux autres.
Non intégré il peut entrainer chez l’enfant une grande insécurité intérieure, un mal des transports, une hypersensibilité au toucher, au bruit, à la lumière, aux odeurs, beaucoup d’angoisses et de stress avec une production de cortisol et d’adrénaline régulière et très importante, avec des insomnies, des terreurs nocturnes, la peur du noir, des difficultés à s’adapter à de nouvelles situations, des difficultés à aller de l’avant, la peur de l’inconnu, des problèmes de respiration, des difficultés à se concentrer, à mémoriser, difficultés pour entrer en contact avec d’autres enfants…
2. Le réflexe de parachute est le reflexe de mes limites et celle des autres.
Non intégré il peut empêcher l’enfant de se protéger efficacement lors d’une chute, ou l’empêcher de mettre en place ses limites et savoir dire « non », des difficultés à reconnaitre son espace et celui des autres, de faire face aux changements soudains, au stress émotionnel. Il peut mordre les autres enfants ou les pousser sans aucune raison ou presque…
3. Le réflexe de Galant ou un RTSC (réflexe tonique symétrique du cou) sont des réflexes de concentration, de focalisation et active le haut et le bas du corps, ainsi que le système vestibulaire et auditif.
Non intégré il peuvent être à l’origine d’un comportement agité, d’un enfant qui se tortille continuellement sur sa chaise (étiqueté souvent à d’ hyperactif), se retourne souvent en classe, qui ne tient pas en place, et a du mal à trouver sa place. Au sol il s’assoit les jambes en w (pour garder le dos droit), qui s’affale sur son bureau, qui enroule ses pieds autour de sa chaise, se met à genoux sur sa chaise ou s’assoit avec une jambe sous les fesses, des difficultés à lire de prêt, à faire des roulades, à nager la brasse, difficulté pour suivre une balle des yeux,…
4. Le réflexe Tonique Asymétrique du cou est la base de la latéralité et les connexions des deux hémisphères cérébraux pour faciliter les apprentissages comme; la lecture, l’écriture et toute la dimension de la compréhension.
Non intégré il peut avoir des difficultés de coordination droite/gauche, fatiguer vite pendant la lecture et avoir beaucoup de mal à lire ou comprendre sa lecture (saute ou invente des mots, des lignes). Des difficultés de concentration prolongée (le matin ça va mais l’après-midi à l’école c’est trop!)
5. Le réflexe d’agrippement est le reflexe de préhension.
Non intégré il peut contraindre l’enfant à appuyer trop fort sur son stylo et trouer sa feuille, à détester écrire, dessiner, ou faire des activités de motricité fine, à ressentir des douleurs dans la main, au poignet, à l’avant-bras et même parfois jusqu’au cou, ou dans le dos quand il écrit, à avoir des difficultés à lâcher prise ou à « attraper ses idées »...
6. Le réflexe de Babinski (s'observe au niveau des pieds) est la base pour l’ancrage, la confiance en soi et c'est une des bases de notre bon développement.
Non intégré, il peut entraîner un manque de confiance en soi, de la timidité, de la colère, des difficultés langagières, de communication. Il peut parfois avoir les pieds plats. Il peut-être plus lent, ou ne pas aimer marcher, et même marcher sur la pointe des pieds. Il peut avoir des difficultés d'équilibre, et parfois même de stabilité,…
7. Le réflexe de redressement de la tête non intégré peut entraîner des difficultés à accéder à ses pensées, un manque de détermination, de confiance en soi, une instabilité émotionnelle, une mauvaise posture de la tête, du tronc et du corps en général, des sensations de vertige, de nausée, une difficulté à se tenir droit ou dans son axe…
Cette liste est loin d’être exhaustive, puisqu’il existe environ 70 réflexes, et que le manque de maturité de ces réflexes entraîne «un parasitage» au niveau des 3 sphères ; posturale, cognitive, et émotionnelle.
Sources :
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